Ecchymose, hématome, hématome de Morel-Lavallée
Là, on touche a la corde sensible du motard... Que ce soit on niveau du fessier ou des cuisses, il y a forcement l’un des deux qui va prendre en cas de chute. Ecchymose, Hematome passe encore mais si c’est un Morel-Lavallée, va falloir prendre votre mal en patiente... Le garenne
Les Ecchymoses :
- Elles traduisent une diffusion de sang dans un tissu conjonctif ou graisseux par atteintes des capillaires sous cutané.
- Le coté fun de l’ecchymose tient à son changement de couleur. Au début, on a une belle coloration rouge livide des tissus. A 24 H, sous l’effet de la biligénie locale, elle devient noire, bleue, verdâtre, cuivrée et jaune pâle, pour disparaitre en 3 semaines.
- Les ecchymoses, en plus d’être fun, sont souvent baladeuses… Elles subissent les lois de la gravitation et se déplace de haut en bas.
- Les ecchymoses se résorbent spontanément, on peut néanmoins employer dans certains cas des anti-inflammatoires ou des enzymes protéolytiques en application locale (mais sans masser profondément) ou générale
Hématome :
- Collection sanguine bien limitée et qui peut être profonde ou superficielle suite à une traumatisme.
- Cette tuméfaction, a souvent des couleurs ecchymotique lorsqu’elle est superficielle.
- L’évolution se fait sur 10 à 12 jours.
- Une surveillance échographique est parfois nécessaire.
- Le traitement consiste en applications locales de solutions fraiches et calmantes, pommades favorisant la résorption sanguine. Les hématomes importants peuvent être drainés chirurgicalement lorsqu’ils sont enkystés.
Hématome cuisseHématome Morel-Lavallée :
- Il se présente comme un hématome de gros volume souvent très douloureux qui ne régresse pas.
- Il est souvent localisé aux cuisses et secondaire a des chocs violents.
- L’échographie montre un décollement sous hypodermique sans caillot
- Il s’agit en fait d’une collection de sérosité lymphatique et non sanguine .
- Il est généralement long à et difficile à traiter.
- Le traitement : Le repos sportif, les ponctions répétées et la contention arrivent progressivement à limiter le décollement avec un risque toujours très important de surinfection secondaire.
- En gros, ce n’est pas la joie car la moto va rester au garage plusieurs mois, sans parler de la tête de moumoun qui ne voit pas la deuxième salle de bain avancer….