Instabilité chronique du genou
Les Problèmes de genou représentent plus de 30 % des pathologies liées à l’enduro.
Les enduristes étant plutôt de rudes gaillards, il n’est pas rare d’examiner des genoux d’anthologie abîmés par des années d’entorse récidivante traitée le plus souvent par le mépris et les cataplasmes de belle-mère.
L’histoire d’une instabilité chronique du genou commence très fréquemment par une atteinte du pivot central du genou avec une rupture d’un des croisés antérieur ou postérieur.
Apres une période de douleur et d’épanchement, le patient peut reprendre le plus souvent ses activités avec un genou pratiquement redevenu normal. On reprend confiance et les bons coups de moto.
Mais voilà, sur un appui forcé en rotation pour faire l’intérieur à Marcel, le genou se déboîte et c’est reparti pour un tour avec un genou douloureux, gros comme une baudruche.
Sans traitement, cette histoire va se reproduire a plusieurs reprises et conduire à un genou de plus en plus laxe avec dégradation progressive des cartilages articulaires et des ménisques. La gène sera de plus en plus marquée.
A ce niveau d’instabilité, il vous faut un bon chirurgien orthopédiste si vous ne voulez pas finir avec une prothèse totale de genou.
La meilleure méthode est encore d’éviter d’en arriver à l’instabilité chronique.
Pour cela, les entorses récentes doivent bénéficier d’un traitement adapté après avis médical.
Quelque soit le type de traitement mise en œuvre (Chirurgie ou rééducation), le port d’une attelle articulée lors de la reprise de sports tel que l’ enduro est fortement conseillée.
Au premier épisode d’instabilité, n’attendez pas le deuxième pour agir et demandez conseil a un orthopédiste qui vous proposera la technique chirurgicale la mieux adaptée a votre cas après un examen, radiographie et/ ou IRM et/ ou arthrographie.
Donc, gaffe a vos genoux même si vous vous appelez pas Garcia !
Alors, consultez si vous avez mal au genou après une chute !