Il n’y a plus de saison
On y coure habituellement la ligue d’Auvergne. Cette année le MC Villebret hausse le ton en organisant une manche du France. Saison 2008, tous les enduros courus c’est flotte à tous les étages, c’est pas le championnat de France, c’est celui de Venise. Il est bien possible que que MC Villebret soit le plus malchanceux et le plus courageux. Le visage "ému" de notre pote GOUNON, sur cette photo prise à son insue, en témoigne. Avec son frère, ce sont deux nationaux 1 à la lutte pour le podium. Les frangins avaient un sacré coup au moral lorsque nous les avons croisés revenant de reconnaître les spéciales. Effectivement, pluie, pluie et pluie depuis des jours, la planète a fini par être un peu détrempée. Peu de caillasses du côté de Montluçon, si bien que c’était un peu boueux. C’est un doux euphémisme, fallait le voir pour le croire. Courageux, tous les gars du club, accompagnés de Jean Luc MIROIR, ont tout fait pour sauver ce qui pouvait être sauvé. Ils s’en sortent bien, chapeau et merci à tous. La course Le samedi, deux tours et trois spéciales dont une ligne de près de 10Km. Une longue ligne en forêt, magnifique, mais malheusement coupée en de nombreux endroits du fait du déluge. Un seul tour le dimanche. Personne n’en a demandé plus, d’autant que le terrain était en core plus creusé : tellement les ornières étaient profondes, qu’on ne voyait que les têtes des pilotes. Le reste était sous terre. Tous poussaient avec les pattes arrières, comme de taupes en quelque sorte. Beaucoup de brêles en rideau à cause de la flotte. Que je te sorte le filtre à air devenu à eau, que je te purge la cuve. Avec nos YAM, même pas on sait où elle se trouve la cuve. Tu peux lire tous les essais de la terre dans les magazines, où tu vois qu’une meule elle est bonne, c’est quand ils font tous du stop sur le bord des ornières et que toi tu avances. Pas toujours très vite, mais tu avances. Un binôme AMIS agressé Même si en tant que médecins les pilotes, en général, nous apprécient, les conditions étaient telles que les esprits se sont parfois échauffés. Pour preuve cette photo où un enduriste punk, chaîne à la main, raquette un binôme pour avoir quelques ampoules de morphine. On a embourbé le bouffon en lui donnant deux ou trois gélules de DAFALGAN en lui jurant sur tous les dieux qu’il allait grimper très haut. Martial DELORME
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