Le garenne en europe de l’est....il assure.
Bonjour, On est arrivé à la fin de cette 10 edition de romaniacs. L’equipe de france est arrivee cette annee a sibui avec un jour d’avance, les pilotes : jerome et francois pilotes expert team, christophe rooky single, l’assistance : justine et etienne avec le 4*4, marius mecano pour les grosses interventions, luisa etait embaucher par l’organisation pour le suivi des concurrents. Cette annee pas de probleme pour les verifs et surtout pas de probleme de tension arterielle. Mes medicaments ont fait de l’effet.. Le prologue etait extreme avec des qualifications et des manches de 10 a 15 minutes plus un tour. Des obstcales d’un type nouveau, jamais tres attrayants pour nous les enduristes des bois que nous sommes. Les arbres et rochers sont toujours de plus en plus gros, la taille des tronc et d’ailleurs difficilement possible a trouver en france. Premiere astuce du a l’experience : Il faut s’inscrire rapidement a la romaniacs pour avoir des numeros de debut de sa categorie pour partir dans les premiers car c’est mieux de gener que d’etre gener sur le parcours. Le prologe est une etape delicate ou il y a beaucoup a perdre et peu a gagner. Une mauvaise chute est tres vite arrivee, chaque annee un certain nombre de concurrents rentrent a la maison ou auront mal toute la semaine. Cependant on voit avec quelle facilite et rapidite passe les 10 premiers pros par rapport a nous. Un autre monde. Apres 3 bonnes chutes, une premiere au premier arbre, une deuxieme au passe de la chaine ( oui entre deux obstacles il fallait sauter une chaine tendue a 20-30 cm) moi je l’avais oublie donc pas vue... le salto avant e ete parfait. Jerome me double est fini avec le 10 eme temps et moi 20 eme sur 36 . c’est bien les annees precedentes ils prenaient les 16 premiers pour la final de l’apres midi. Pas de chance cette annee il sont passe a 26 !!! Donc nous voula reparti. Connaissant le reglement (deuxieme astuce) seul le temps du premier est pris en compte pour le depart, donc je decide de reste plante dans le passages du pierrier et des souches pour aider jerome a passer dans la cohue. Je permets ainsi a jerome de doubler quelques pilotes supplementaires ce qui le ferait terminer a une super 4 place. Moi je faisais semblant de pousser ma moto, pour ne pas trop montrer notre tactique . Les commissaires me voyants si mauvaix sont memes venu me prendre ma moto pour m’aider a sortir !!! Le prologue fini, la vraie course commence. Reveille a 5h 15 pour un depart en moto a 6h30... le temps limite est de 10 h 30 de moto pour rejoindre a l’arrivee. N’ayant jamais roule avec jerome au paravant mais ayant beaucoup entendu parle de ces talents, les questions etaient nombreuses (arriverais- je a le suivre en vitesse ?, il roulait tres fort au dakar 2007, serais je a la hauteur dans les passages techniques ? car je ne me suis peu entraine et surtout cela fait 3 ans que je suis plus aller dans la classe expert, Suis je en forme physique suffissante ? mes problemes de sante du printemps et mes occupations familiales ont reduits ma preparation physique a seulement quelques joggings. Le depart est un peu laborieux, mais assez vite nous commencons a prendre un rythme meilleur, chaque matin on se fera doubler dans la premiere heure par les plus jeunes. Nous passons bien toutes les difficultees, la navigation est parfaite, notre systeme de communication installe dans le casque est excellent, il permet de nous annonce les dangers et les bifurcations a l’avance. Nous arrivons au ravitaillement avec encore des reserves pour le reste de la journee, l’equipe est uni et assez homogene. Une grande monte dans un ruisseau fera beaucoup de victimes. Le tubless a l’arriere a ete le bien venue car on a pu baisser la pression d’air et arriver a la fin des 3 ou 4 kms en s’aidant quelques fois. Ici beaucoup de participants ne feront pas le sommet. A part la premiere equipe (que je connais bien car ils etaient en categorie pro avant) et donc intouchables, il y aura une bataille serre de 4 a 5 equipes. A ce stades nous etions troisieme. Nous montrons sur les hauteurs des Fagaras, on passerons dans un neves de neige, les paysages sont magnifiques. Mais a l’avant derniere montee la moto de jerome chauffe vraiment trop. On s’arrete tres proche du sommet pour verifier l’eau. Plus d’eau et surtout une fuite d’eau au niveau du joint d’embasse. Nous voila apprenti mecano au font des bois. On recollera le joint avec de la pate a souder, mais apres avoir remonter l’ensemble, la moto ne voulait plus demarrer. Je constate que peu de motos passent et seulement 2 equipes expert. Je dis a jerome que c’est possible qu’ ils arreterons la cours au CP d’avant. Apres avoir reussi a enfin demarrer la moto en descente on s’apercoit que le joint de culasse est aussi mort. On redescendra de la montagne pour retrouver une route ou etienne pourra nous recuprer. En effet nous avons peu ete penalise, 2 heures pour le cp final manquant. Nous restons par consequent dans la course. Marius fera un super boulot, piston, joint d’embasse, joint de culasse mais aussi la mecanique generale de 8 autres motos. Le lendemain nous voila reparti avec l’objectif de voir l’arche redbull de l’arrivee. L’etape est plus longues en kms, nous roulons deja plus vite, nous franchissons les montes correctement, « la montee de l’ours »,« le bar a ours », « cambogde » « K2 »...sur certains passages nous sortons la corde pour nous tirer et essayer de doubler les bouchons fait par les experts single. La lutte progresse parfois que centimetre par centimetre, a ce sport nous n’etions d’ailleurs pas les moins forts. Les descentes sont aussi tres tres spectaculaires. Je creve nom tubless sur la fin mais il finira sans dejanter.Nous voyons Petrosani et nous nous rapprochons d’une acierie desafectee. Nous montons 10 etages dans les escalier, puis sur la rampe d’apport du minerais et nous arrivons sur le toit de l’usine. Fatiguer et heureux nous passons la ligne d’arrivee. Justine et etienne sont la, un grand moment de bonheur. Le troisieme jour nous roulons tres vite, nous rattrapons notre retard sur les equipes de devant, nous naviguons parfaitement surtout sur les cretes dans le brouillard, nous sommes confients jusqu’a la descente « autoroute vers l’enfer ». Qui aurait cru que la section la plus dur pour nous sera une descente !!! Nous descendons sur une cretes a pic ou chaque metre a cote de la moto est proche d’une voie d’escalade de niveau 3. Un lieu ou meme les sangliers ne viennnent pas (sauf peut etre pour mourrir de viellesse) comme si tu es au sommet du Colombier au depart des deltas et tu descens tout droit sur culoz... La fin sera pas mieux car nous arrivons dans un torrent a sec sur 5 kms, notre manque de technique de trial nous fait defaut surtout lorsque l’on est deja completement fatigue. Nous retrouvons tous les deux assis le cul dans l’eau, nous ne pensons plus a la course, nous nous mettons en situation de survie pour essayer de sortir de se mauvaix passage... nous sommes allez vraiment chercher les dernieres gouttes d’energie « aux bout des mouffles » comme dit jerome. Mais quand on sort de cette riviere notre joie est de courte duree, il y a encore une monte qui s’appelle « vide ce qui te reste »... Nous luttons, nous faisons des erreurs, puis la pluie arrive. Nous arrivons a 400 de la fin, il y a beaucoup de motos bloquees, je prends la decision de redescendre et de sauter ce CP pour arrive dans les temps a l’arrivee, (avoir 1 penalite au lieu de deux).on aura mis 5 heures pour faire les 20 derniers kms... Justine et etienne sont a l’arrivee nous sommes tres heureux mais completement vide. Le dernier jour est aussi tres intense jusqu’au ravitaillement. La fatigue et mon bib mousse pas assez coupe m ‘handicaperont dans les montes mais jerome est en grande forme, on se souviendra du passage dans une carriere, de la descente « amen » qui va tres tres vite sur la fin...bref nous finirons a fond, nous voulons au moins une fois finir une fois toisieme. Chose faite mais pas au general. Cependant notre 4 eme place est vraiment notre place. Je remercie mon super coequipier, nous etions sans aucun doute l’equipe la plus solidaire et joyeuse des equipes. Nous n’avons fait aucune erreur de navigation et aucune chute en vitesse. Merci a jerome equipier, etienne assitance, justine supportaire, marius mecano, regis et michel redacteur des news du soir et surtout a ma femme olga qui etait a terme de sa grossesse et qui a serre « les fesses » jusqu au lundi suivant avec l’aide et le soutien de notre manan. Ainsi Lundi a midi Anabelle est nee avec 3kg400. le plus beau cadeau. Demain je t’envoie une photo d’anabelle. François VUILLET.
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